La connaissance rétrécit le temps et l’espace


Lu aussi dans La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski (Paris : DeNoël. – 2000)

« Qui ne s’est promené dans un parc inconnu et n’a senti qu’il était immense, puis y est retourné pour découvrir que ce parc est en fait bien plus petit que ne l’avait laissé croire la première impression ?

Quand nous retournons dans des endroits que nous avons fréquenté enfant, il n’est pas rare de trouver combien tout paraît plus petit. Cette expérience a trop souvent été attribuée aux différences physiques entre l’enfant et l’adulte. En fait, elle est davantage liée aux dimensions épistémologiques qu’aux dimensions corporelles : la connaissance agit comme de l’eau chaude sur la laine. Elle rétrécit le temps et l’espace. » (p. 172-173)

La permanence des moments fugaces


Lu aussi dans
La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski (Paris : DeNoël. – 2000)

La photographie confère « une permanence à des moments qui [sont] si souvent fugaces. Mais même cent mille photographies ne peuvent rendre le monde stable. » (p. 23)

Tout recommencer différemment


Lu dans La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski (Paris : DeNoël. – 2000)

« Vous est-il déjà arrivé de vous revoir en train de faire quelque chose que vous avez déjà fait, peu importe le nombre de fois où vous vous repassez la scène, à chaque fois vous avez envie de hurler Stop, de tout recommencer différemment, de redéfinir le présent ? » (p. xvii-xviii)

La trajectoire d’un artiste

Lu dans Charlotte de David Foenkinos (Paris : Gallimard. – 2014)

« Il existe un point précis sans la trajectoire d’un artiste.

Le moment où sa propre voix commence à se faire entendre.

La densité se propage en elle, comme du sang dans de l’eau. » (p. 67)

Les livres : un voyage dans le temps


Lu dans Huit crimes parfaits de Peter Swanson (Paris : Gallmeister. – 2021)

« Les livres sont comme un voyage dans le temps. Tous les vrais lecteurs savent cela. Mais ils ne vous ramènent pas seulement à l’époque où ils ont été écrits, ils peuvent aussi vous ramener à d’autres versions de vous-mêmes. » (p. 57)

Idée fixe et mansuétude


Lu aussi dans Le dragon de Saint-Hyacinthe de Pierre Breton (Montréal : Héliotrope. – 2021)

« ...quand une idée fixe veut occuper toute la place dans la tête de quelqu’un, c’est toujours la mansuétude qui se fait tasser en premier. » (p. 146)

Le vide et le silence ressentis

 


Lu dans Le dragon de Saint-Hyacinthe de Pierre Breton (Montréal : Héliotrope. – 2021)

« On ne ressent jamais autant le vide, on n’éprouve jamais autant le silence que dans un lieu déserté par l’effervescence auquel il est voué. » (p. 45)