Innocent ou non coupable face à la loi


Lu dans L’innocence et la loi de Michael Connelly (Paris : Calmann Levy. – 2021)

«L'innocence n'est pas un terme de droit. Ce n'est jamais l’innocence de quiconque qui est reconnue dans une cour de justice. Personne n'est jamais disculpé par le verdict d'un jury. Le système judiciaire ne peut rendre qu'un verdict de culpabilité ou de non-culpabilité. Rien d'autre, ça s'arrête là.

La loi de l'innocence reste à écrire. On ne la trouvera pas dans un Code pénal relié cuir. Jamais l'innocence de quiconque ne sera débattue dans un prétoire. Nos élus ne sauraient l'inscrire dans la loi. L'innocence est une idée abstraite qui ne s'en aligne pas moins de très près sur les lois de la nature et de la science. Dans la nature, à toute action répond une réaction. Dans la loi, à tout homme non coupable d'un crime répond un autre qui, lui, l'est quelque part dans la nature. Et pour que l'innocence de tel ou tel soit prouvée, il faut que le coupable soit découvert et montré au monde. » (p. 127-128)


Cheveux gris et oubli


Lu dans La folie des foules de Louise Penny (Montréal : Flammarion Québec. – 2021

« On n’atteint pas l’âge d’avoir du gris dans ses cheveux sans avoir dans son passé des choses qu’on préférerait oublier. Qu’on tente en vain d’oublier.  » (p. 277)


Les paroles et les écrits


Lu dans Stigmates de Richard Ste-Marie (Lévis : Alire. – 2021)

« Les paroles s’envolent  [...], les écrits restent. Mais lorsque les écrits s’envolent à leur tour, les idées ne restent même pas » (p. 106) 

Avoir l’air ridicule


Lu dans Les os de la méduse de J.L. Blanchard (Montréal : Fides. – 2022)

 

« Vaut mieux avoir, une fois l’an, l’air ridicule que de porter en tout temps une tête de nul ! » (p. 320)

Se tricoter une autre histoire


Lu dans La mer Noire dans les Grands Lacs  de Annie Lulu (Paris : Julliard. – 2021)

« … en ce monde, de brutes incapables d’empathie, de respect pour la vie, essaient toujours d’arracher le pouvoir en se tricotant une autre histoire que la leur, glorieuse, héroïque, pour supporter qui ils sont. Des renégats, la lie des hommes. Partout les gens souffrent de cette folie prédatrice, destructrice d’une poignée de fous furieux assassins. » (p. 143)

L’adolescence


Lu dans Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie (Paris : Le Tripode. – 2021)

 

« … y a pas un matin où on se lève en disant tiens si je faisais l’adolescence. Mais c’est une période où on n’est ni grand ni petit ni enfant ni adulte ni rien…  » (p. 131)

Se conduire comme des bêtes


Lu dans Avant que le monde ne se ferme de Alain Mascaro (Paris : Autrement. – 2021)

 

« Étrange comme la certitude hautaine de leur propre humanité peut amener certains hommes à se conduire comme des bêtes. » (p. 50)