Notes de lecture : le poids et le contact d’un vrai livre

Lu dans La chute des princes (Robert Goolrick. – Paris : 10|18 – Éditions Anne Carrière, 2014)


« Certains matins, j’arrive plus tôt pour le seul plaisir de sentir l’odeur de tous ces livres autour de moi. Toutes ces portes ouvertes. Tous ces mondes. Je recommande des lectures aux clients, ensuite ils reviennent me dire ce qu’ils en ont pensé. Maintenant dans le quartier, on connait mon nom, donc la relation est devenue personnelle. Malgré le carnage causé par le livre électronique et toutes les menaces qui pèsent sur le métier de libraire, il y a encore des gens pour aimer le poids et le contact d’un vrai livre, des gens qui en empilent à côté de leur lit en attendant de les lire. » (p. 226)

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