Lu dans Le secret de Christophe Colomb de José Rodrigues dos Santos publié à Paris en 2015 aux Éditions Hervé Chopin.
« - L’ascenseur s’ouvrit au troisième étage de la Bibliothèque nationale de Lisbonne, sur un hall désert et maussade. Un éclairage diffus drapait les murs nus des couloirs vides, avant d’être absorbé par la lumière vive qui se répandait par de larges fenêtres. Les pas de Tomás résonnèrent sur le sol en marbre poli lorsqu’il traversa l’espace vide et poussa les portes vitrées de la salle de lecture.
Un mur de fenêtres plongeait la pièce dans un bain de lumière. Les cloisons internes étaient couvertes d’étagères chargées de catalogues et de vieux livres de toutes sortes, des volumes d’une valeur inestimable posés côte à côte, exposant leurs dos de toile reliées. Voutées sur les tables alignées en rangées, plusieurs personnes examinaient des manuscrits anciens, ici un parchemin usé, là un livre enluminé, des trésors fatigués auxquels seuls les universitaires avaient accès. » (p. 319)
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