Lu dans Les égarements
de mademoiselle Baxter de Eduardo Mendoza (Paris, Éditions du Seuil, 2016) :
« … une nuit, j’ai
fait un cauchemar angoissant. Sans savoir comment j’avais atterri là, je me
trouvais dans une petite pièce sans fenêtres, mal aérée, probablement une cave.
Au centre de la pièce, il y avait un bureau, une chaise pivotante et une lampe;
sur la table, des papiers étaient entassés n’importe comment : c’étaient
les documents […] qui avaient été
rangés bien des années auparavant, sans intention de les réutiliser, dans un
lieu n’offrant pas les conditions adéquates à la conservation du papier. Les
agrafes et les trombones étaient oxydés, les gommes dures et décomposées, et
les bords des feuilles jaunis. Dans mon rêve, je m’asseyais devant le bureau et
m’appliquais à mettre de l’ordre dans ce chaos. Je me suis réveillé très
fatigué, nerveux, avec la migraine et des troubles intestinaux » (pp.
205-206)
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