Lu dans Barcelone brûle de Mathieu David (Paris : Gallimard, 2018)
« Barcelone grimpe vers l’intérieur sur les flancs de la cordillère de Collserola et se baigne au levant dans la Méditerranée. Le mont dominant l’arène se nomme Tibidabo : « je te donnerai », en latin, en souvenir du piège tendu par le Diable à Jésus, l’invitant à contempler, du haut de ses 512 mètres, les royaumes de ce monde : « Je te donnerai tout cela si tu tombes prosterné devant moi. » Le climat est si doux qu’en plein hiver on sent déjà sur les joues la promesse renouvelée des beaux jours. L’été est tempéré par la mer, et le soleil a la faveur du ciel, même si, parfois, il y a de fortes pluies qui ne durent pas. La neige tombe une fois l’an ou pas du tout. Bien que Barcelone ne soit pas une ville venteuse, elle est balayée en été par le marin. Ces données climatiques ne seront plus d’actualité au siècle prochain. » (p. 23)
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