Lu aussi dans La
chaleur des mammifères de Biz (Montréal : Leméac, 2017) :
« Destiné à unir
deux propositions ayant un lien entre elles, le point-virgule ajoute de la
nuance et du rythme à la narration. Utilisé. Savamment, le point-virgule
prépare une chute inattendue et devient un marqueur de cynisme. Michel
Houellebecq l’utilise abondamment. En cent ans, soit depuis la parution de Du
côté de chez Swann en 1913, j’avais
calculé une baisse d’occurrences de 86% du point-virgule dans la littérature
française. Malheureusement, le point-virgule est menacé par la mode des phrases
courtes, Paradoxalement, c’est la brièveté du texte qui a redonné une seconde
vie au point-virgule. Accolé à la parenthèse, il devient un clin d’œil qui
indique au lecteur que la phrase doit être lue au second degré. » (p. 80)
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