Lu aussi dans Ceux qui tombent (Michael Connelly. Paris : Calman-lévy, 2014) cette scène rigolote à propos de l’opinion de son héros, l’inspecteur Harry Bosh, concernant les documents numériques :
« À ses yeux, le livre du meurtre était un des éléments clés de l'enquête et avait autant d'importance que n'importe quel autre élément de preuve. C'était le point d'ancrage de l'affaire, où l'on retrouvait toutes les décisions prises, les interrogatoires effectués et les éléments de preuve avérés ou potentiels recueillis par les enquêteurs. Physique, cet objet avait du poids, de la profondeur et de la substance. On pouvait, bien sûr, le réduire à un dossier numérique et le ranger dans une clé USB, mais, Dieu sait pourquoi, pareille opération le lui rendait moins réel et plus caché, sans parler du manque de respect pour les morts.
Bosch avait besoin de voir le fruit de son travail. Il voulait être constamment rappelé au fardeau qu'il portait. Il fallait absolument qu'il voie grandir le nombre de pages au fur et à mesure qu'avançait l'enquête. » (p. 143)
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