« Un après-midi, j’ai croisé par hasard Mme
Economopoulos devant sa haie de bougainvilliers. On a échangé quelques mots sur
la saison des pluies et le beau temps, puis elle m’a invité à entrer dans sa
maison pour m’offrir un verre de jus de barbadine. Dans son grand salon, mon
regard a tout de suite été attiré par la bibliothèque lambrissée qui couvrait
entièrement un des murs de la pièce. Je n’avais jamais vu autant de livres en
un seul lieu. Du sol au plafond.
– Vous avez lu tous
ces livres ? j’ai demandé.– Oui. Certains plusieurs fois même. Ce sont les grands amours de ma vie. Ils me font rire, pleurer, douter, réfléchir. Ils me permettent de m’échapper. » (pp. 168-169)
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