Le temps indéfini et révolu


Lu dans Fictions de Jorge Luis Borges  (Paris, Gallimard, 1993) :

« […] le présent est indéfini, le futur n’a de réalité qu’en tant qu’espoir présent, le passé n’a de réalité qu’en tant que souvenir du présent. […] tout le temps est déjà révolu et […] notre vie est à peine le souvenir ou le reflet crépusculaire, et sans doute faussé et mutilé, d’un processus irrécupérable. » (p. 26)

Où vont les rêves qui ne se réalisent pas ?


Lu aussi dans Le financier en chef de David Zaoui  (Paris, JC Lattès, 2021) :

« […] où vont tous les rêves empêchés des hommes ? Que deviennent-ils ? Y a-t-il un endroit qui les accueille, les recycle ? Sont-ils les nuages mouvants dans le ciel ? » (p. 275-276)

Les rêves créent l’espoir


Lu dans Le financier en chef de David Zaoui  (Paris, JC Lattès, 2021) :

« Dans une vie, il faut rêver grand et beaucoup parce qu’il est impossible de réaliser tous ses rêves […] Mais… statistiquement, plus nous avons de rêves en tête, plus nous avons de chances, à mesure que nous nous battons pour eux, de les accomplir. Les rêves créent l’espoir. » (p. 235)

Le pari de croire en Dieu

 




Lu aussi dans Terra Alta de Javier Cercas (Arles, Actes Sud, 2021) :

« Pascal dit que croire en Dieu est un pari sûr : si on perd, on ne perd rien ; si on gagne, on gagne tout… » (p. 127)

Les pauvres plus forts que les riches


Lu aussi dans Terra Alta de Javier Cercas (Arles, Actes Sud, 2021) :

« Les pauvres sont plus forts que les riches, surtout si, en plus, ils ont la malchance d’être orphelins et d’avoir connu une guerre dans leur enface […] » Les riches sjnt mal habitués, et ils ont beaucoup à perdre ; ça les rend mous. Les pauvres ne sojnt pas comme ça. » (p. 122)

Les deux faces d’une même pièce



Lu dans Terra Alta de Javier Cercas (Arles, Actes Sud, 2021) :

« …Dieu et le diable sont les deux faces d’une même pièce et […] celui qui entretient une relation avec Dieu finit par entretenir une relation avec le diable… » (p. 75)

À propos du pouvoir absolu


Lu dans Ce monde disparu de Dennis Lehane (Paris : Payot & Rivages. – 2016)

« Ce qu’on ne dit pas à propos du pouvoir absolu, c’est qu’il n’est jamais absolu : à partir du moment où on le détient, il y a toujours quelqu’un pour chercher à s’en emparer. C’est ainsi que les princes peuvent dormir sur leurs deux oreilles, mais pas les rois, qui guettent toujours le craquement d’une latte de plancher, le plus léger couinement d’une charnière... » (p. 63)