Lu dans
Figurations de Samuel Sénéchal (Trois-Rivières,
Les productions Désordre, 2015)
« …
une langue, une identité ça se protège. Pour y parvenir, je veux écrire en
français sur ce peuple que j’aime tant, même s’il est aussi ma plus grande
frustration puisqu’il est incapable de s’estimer et de se respecter autant
qu’il le devrait. » (p. 23)
« Ma
langue, lorsqu’elle s’écrit en noir et blanc, refuse systématiquement sa mort
annoncée. » (p. 47)
« Écrire peut parfois être drôle et
plaisant. Le reste du temps, c’est à peu près l’équivalent de s’arracher les
ongles avec une pince rouillée. » (p. 50)
« Normalement,
même les plus grands mensonges finissent par avoir l’air réels lorsqu’ils sont
couchés sur papier. » (p. 66)
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