Un maniaque des archives

Lu aussi dans L’inaveu (Richard Ste-Marie. – Québec : Alire, 2012) :


« C’était un maniaque des archives, le savais-tu ? Un maniaque comme ça, j’en ai vu des centaines. Il a conservé tous ses petits calepins de notes, archivés année après année dans des classeurs, chez lui. Il a aussi gardé des articles de journaux sur les affaires qu’il a suivies. Toutes sortes de détails qu’on pense même pas à conserver, nous autres, dans nos dossiers de police. Un collectionneur. Un maniaque, j’te dis ! Moi, je l’appelais l’archiviste… » (p.178)

Calligraphie ancienne émouvante


Lu dans L’inaveu (Richard Ste-Marie. – Québec : Alire, 2012) :


« Papa collectionnait des ledgers. Avant les ordinateurs, les cartes perforées, les dactylo électriques, les machines à calculer et les nouvelles technologies, toutes les transactions d’une entreprise étaient inscrites à la main dans des grands-livres comme celui-ci. Les plus vieux sont les plus beaux et les plus étranges, car à l’époque on ne faisait pas la comptabilité comme aujourd’hui. Les systèmes comptables évoluent constamment. La calligraphie ancienne est émouvante, aussi. » (p. 86)

Un rangement rationnel et ordonné


Lu aussi dans Travail soigné (Pierre Lemaître. – Verhœuven . – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« Tout y semblait rangé, classé, répertorié. […] Et, rangés en ordre thématique, les dossiers, notes, mémos… […] … c’était rationnel, ordonné, mais pas maniaque. »  (p. 167)

Un avant-goût d’éternité

Lu aussi dans Travail soigné (Pierre Lemaître. – Verhœuven . – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« Une librairie à l’ancienne. Rien à voir avec les espaces fluorescents des grands magasins spécialisés. On était là dans l’artisanat, parquet ciré, étagères de bois verni, échelles en aluminium brossé, lumières tamisées. L’atmosphère avec ce quelque chose de calme et d’impressionnant qui fait instinctivement baisser la voix. Qui donne un avant-goût d’éternité. »  (p. 153)