Le premier matin de froid


Lu aussi dans L’automne du commissaire Ricciardi  de Naurizio De Giovanni  (Paris : Rivages/Noir. – 2019)

« Le premier matin de froid a une saveur et une couleur qui n'appartiennent qu'à lui. Parce que le froid arrive toujours la nuit, quand les gens dorment, pour les prendre par surprise; et il arrive juché sur les ailes du vent. »

[…]

« Le premier matin de froid, même si on s'y est préparé, arrivera sans qu'on s'y attende et cueillera par surprise les anciens avec de nouvelles douleurs et la certitude qu'ils vont vivre leur dernier hiver. »

[…]

« La première matinée de froid est porteuse d'idées sombres. » (pp. 167 et 169)

Les premières lueurs du jour


Lu dans L’automne du commissaire Ricciardi  de Naurizio De Giovanni  (Paris : Rivages/Noir. – 2019)

« … au moment où l'aube arrache à la nuit et à la pluie le contour de la ville … » […] « … quand la lueur du jour lève le voile pose sur les turpitudes nées de l'obscurité. »  (pp. 9 et 11)

Les espèces qui survivent


Lu aussi dans Apprendre à parler avec les plantes  de Marta Orriols (Paris : Éditions du Seuil. – 2020)

« Les espèces qui survivent ne sont ni les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent plus facilement au changement. » (p. 123)

Les rêves révélateurs


Lu aussi dans Apprendre à parler avec les plantes  de Marta Orriols (Paris : Éditions du Seuil. – 2020)

« Quand ils ne sont pas révélateurs, les rêves sont l'involution simple de nos journées. Mais dès qu'ils le sont, ils se produisent sur une piste de cirque capable de s'illuminer rien qu'avec un peu de magie et d'illusion enfantine. » (p. 106)

L’oubli, un processus naturel


Lu aussi dans Apprendre à parler avec les plantes  de Marta Orriols (Paris : Éditions du Seuil. – 2020)

« L'oubli devrait être un processus naturel. On devrait pouvoir oublier au moment même où l'on s'y résout, avec effet immédiat. Autrement, se souvenir devient une dégradation, une violence contre soi-même. » (p. 102)

À propos de la mort

Lu dans Apprendre à parler avec les plantes  de Marta Orriols (Paris : Éditions du Seuil. – 2020)

« Lorsque la mort cesse de toucher uniquement les autres, il faut veiller à lui faire une place de l'autre côté de la barrière, car sinon elle occuperait tout l'espace avec une totale liberté. Mourir n'a rien de métaphysique. Mourir est physique, tangible et réel. » (p. 14)

« La mort répare ce qui ne peut l'être, elle est irrévocable, elle fausse sans exception tout ce qu'elle touche. » (p. 33)


Le fruit de l’édition


Lu aussi dans L’homme qui mangeait des livres  de Patrice Robitaille (Ottawa : Les Éditions L’Interligne. – 2010)

« … le fruit de l'édition se savoure textuellement, que le livre est bon au point de vouloir le consommer ? Être habité par le livre, cela veut-il dire, en substance, l'ingurgiter pour de bon, puisque plus rien ne nous sépare de l'auteur ? » (p. 244)

Un éditeur en bonne et due forme

Lu dans L’homme qui mangeait des livres  de Patrice Robitaille (Ottawa : Les Éditions L’Interligne. – 2010)

« Moi je rêve de lire des manuscrits, je rêve de les publier ou de les foutre à la poubelle. Je rêve d'être un éditeur en bonne et due forme. » (p. 125)

Le succès


Lu aussi dans L’Affaire Alaska Sanders  de Joël Dicker (Genève : Rosie & Wolfe. – 2022)

« … le succès est une forme de maladie. Il altère le comportement. Le succès public, la célébrité, c'est-à-dire le regard que les gens portent sur vous, affectent votre conduite. Ils vous interdisent de vivre normalement. Mais soyez sans crainte: puisque le succès est une maladie comme les autres, il génère ses propres anticorps. Il se combat lui-même, en son sein. Le succès est donc un échec programmé.» (p. 282)

La nostalgie

Lu aussi dans L’Affaire Alaska Sanders  de Joël Dicker (Genève : Rosie & Wolfe. – 2022)

« La nostalgie est notre capacité à nous convaincre que notre passé a été pour l'essentiel heureux, et que par conséquent nos choix ont été les bons. Chaque fois qu'on évoque un souvenir et qu'on se dit ‘’ c'était bien ‘’, c'est en fait notre cerveau malade qui distille de la nostalgie pour nous persuader que ce que nous avons vécu n'a pas été vain, que nous n'avons pas perdu notre temps. Parce que perdre son temps, c'est perdre sa vie. » (p. 40) 

Un grand écrivain


Lu dans L’Affaire Alaska Sanders  de Joël Dicker (Genève : Rosie & Wolfe. – 2022)

« On voudrait toujours qu'un grand écrivain ressemble à ceux qui l'ont précédé, sans penser que, s'il est un grand écrivain, c'est justement parce qu'il ne leur ressemble pas. » (p. 36)