Une bibliothèque pour attirer l’attention (2)

Lu aussi dans Les jeux de l’amour et de la mort (Fred Vargas. – Paris : Éditions du Masque, 2012).

« Ça finirait pas fonctionner, c’était obligatoire. Il était si grand, si remarquable, avec son livre. C’était impossible que cela ne fonctionne pas, c’était un système infaillible. À un moment pu un autre, Gaylor se rapprocherait de la bibliothèque et il serait alerté par celui qui s’emparait avec audace du secret de ses rayonnages. Ensuite il lui adresserait la parole, Tom sursauterait et sourirait pour s’excuser » (p. 35)

Une bibliothèque pour attirer l’attention (1)

Lu dans Les jeux de l’amour et de la mort (Fred Vargas. – Paris : Éditions du Masque, 2012).

« Une bibliothèque couvrait un mur entier de la grande salle et Tom se sentit provisoirement sauvé. Il pouvait tout faire du moment qu’il y avait des livres. Il pouvait les considérer, les attraper, les feuilleter, même essayer de les lire. Avec un peu de gravité et de curiosité brutale, il était probable qu’il attirerait facilement l’attention sur lui. Surtout qu’il avait la chance d’être tellement grand. Tom fit la moue et la vulgarité du procédé lui donna un peu de honte. Il tâcherait pour l’oublier d’y mettre le plus de sincérité possible. Est-ce que ce n’était pas vraiment intéressant de savoir ce que Gaylor pouvait bien lire ? » (pp. 33-34)

Notes de lecture : le poids et le contact d’un vrai livre

Lu dans La chute des princes (Robert Goolrick. – Paris : 10|18 – Éditions Anne Carrière, 2014)


« Certains matins, j’arrive plus tôt pour le seul plaisir de sentir l’odeur de tous ces livres autour de moi. Toutes ces portes ouvertes. Tous ces mondes. Je recommande des lectures aux clients, ensuite ils reviennent me dire ce qu’ils en ont pensé. Maintenant dans le quartier, on connait mon nom, donc la relation est devenue personnelle. Malgré le carnage causé par le livre électronique et toutes les menaces qui pèsent sur le métier de libraire, il y a encore des gens pour aimer le poids et le contact d’un vrai livre, des gens qui en empilent à côté de leur lit en attendant de les lire. » (p. 226)