Le polar, genre littéraire



Lu dans La trilogie Fabio Montale – Total Khéops de Jean-Claude Izzo (Paris : Gallimard. – 2006) 

Le polar est « … un des rares genres littéraires actuels à évoquer la vie, le quotidien, à broder des intrigues imaginaires de morceaux de réel, avec ce qu’il peut avoir de douloureux et de sordide. (Nadia Dhoukar – Jean-Claude Izzo Trajectoire d’un homme) » (p. 24)

La destination des mots



Lu aussi dans Le mystère Henri Pick de David Foenkinos (Paris : Gallimard. – 2016) 

« Comment croire ceux qui disent écrire pour eux ? Les mots ont toujours une destination, aspirent à un autre regard. Écrire pour soi serait comme faire sa valise pour ne pas partir. » (p. 158)

Lire est une excitation totalement égotique

Lu aussi dans Le mystère Henri Pick de David Foenkinos (Paris : Gallimard. – 2016)
 
« Les lecteurs se retrouvent toujours d’une manière ou d’une autre dans un livre. Lire est une excitation totalement égotique. On cherche inconsciemment ce qui nous parle. Les auteurs peuvent écrire les histoires les plus farfelues ou les plus improbables, il se trouvera toujours des lecteurs pour leur dire : ‘’ C’est incroyable, vous avez écrit ma vie ! ‘’ » (p. 88)

Permettre à l’indifférence de se matérialiser


Lu aussi dans Le mystère Henri Pick de David Foenkinos (Paris : Gallimard. – 2016) 

« On croit que le Graal est la publication. Tant de personnes écrivent avec ce rêve d’y parvenir un jour, mais il y a pire violence que la douleur de ne pas être publié : l’être dans l’anonymat le plus complet. Au bout de quelques jours, on ne trouve plus votre livre nulle part, et on se retrouve d’une manière un peu pathétique à errer d’une librairie à l’autre, à la recherche d’une preuve que tout cela a existé. Publier un roman qui ne rencontre pas son public, c’est permettre à l’indifférence de se matérialiser  » (p. 37)