À propos du pouvoir absolu


Lu dans Ce monde disparu de Dennis Lehane (Paris : Payot & Rivages. – 2016)

« Ce qu’on ne dit pas à propos du pouvoir absolu, c’est qu’il n’est jamais absolu : à partir du moment où on le détient, il y a toujours quelqu’un pour chercher à s’en emparer. C’est ainsi que les princes peuvent dormir sur leurs deux oreilles, mais pas les rois, qui guettent toujours le craquement d’une latte de plancher, le plus léger couinement d’une charnière... » (p. 63)

La connaissance rétrécit le temps et l’espace


Lu aussi dans La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski (Paris : DeNoël. – 2000)

« Qui ne s’est promené dans un parc inconnu et n’a senti qu’il était immense, puis y est retourné pour découvrir que ce parc est en fait bien plus petit que ne l’avait laissé croire la première impression ?

Quand nous retournons dans des endroits que nous avons fréquenté enfant, il n’est pas rare de trouver combien tout paraît plus petit. Cette expérience a trop souvent été attribuée aux différences physiques entre l’enfant et l’adulte. En fait, elle est davantage liée aux dimensions épistémologiques qu’aux dimensions corporelles : la connaissance agit comme de l’eau chaude sur la laine. Elle rétrécit le temps et l’espace. » (p. 172-173)

La permanence des moments fugaces


Lu aussi dans
La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski (Paris : DeNoël. – 2000)

La photographie confère « une permanence à des moments qui [sont] si souvent fugaces. Mais même cent mille photographies ne peuvent rendre le monde stable. » (p. 23)

Tout recommencer différemment


Lu dans La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski (Paris : DeNoël. – 2000)

« Vous est-il déjà arrivé de vous revoir en train de faire quelque chose que vous avez déjà fait, peu importe le nombre de fois où vous vous repassez la scène, à chaque fois vous avez envie de hurler Stop, de tout recommencer différemment, de redéfinir le présent ? » (p. xvii-xviii)