L’absence de romans policiers en Islande en 1998

Lu aussi dans Les roses de la nuit de Arnaldur Indridason (Paris : Métaillé. – 2019) publié initialement en 1998

« – Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi il n’existe pas de romans policiers en Islande ? Nous écrivons toutefois toutes sortes de choses. En réalité, je crois que vous en êtes responsables. Vous êtes enquêteurs à la Criminelle, Erlendur et vous, au fait, rappelez-moi votre nom.

– Sigurdur Oli.

– Et voilà. Rien que vos noms semblent ridicules dans ce contexte. Vous n’êtes pas d’accord ? Quant à la faune locale des malfrats, elle n’a aucun intérêt. » (pp. 63-64)

Le bureau d’un historien islandais

Lu dans Les roses de la nuit de Arnaldur Indridason (Paris : Métaillé. – 2019)

« L’historien grattait la petite verrue qu’il avait au menton. Erlendur et Sigurdur Oli étaient dans son bureau aux murs entièrement recouverts de livres, de dossiers et de documents de toutes sortes. L’air était irrespirable. L’homme du nom d’Ingjaldur, tirait constamment sur sa pipe. Il en avait une collection impressionnante dont on voyait un aperçu parmi les paquets de tabac et les boîtes d’allumettes. » (p. 63)

Les archivistes n'ont pas le monopole des stéréotypes

Lu dans Que le diable l’emporte de  Anonyme (Paris : Sonatine. – 2019)

« La seule personne présente dans la bibliothèque était une vieille dame assise derrière le bureau de la réception. Elle portait un cardigan bleu avec un chemisier gris et ses cheveux couleur argent étaient attachés en un chignon strict. Comme toute bibliothécaire qui se respecte, elle avait aussi de fines lunettes posées au bout de son nez, par-dessus les quelles elle jetait un coup d’œil dès que quelqu’un entrait. » (p. 322)

Quand les souvenirs sont modifiés par d’autres souvenirs

Lu dans Ghetto X – Une enquête de Victor Lessard de Martin Michaud (Montréal : Libre expression, 2019)

« Chaque jour, on est une nouvelle personne. Avec des souvenirs modifiés par d’autres souvenirs. Et ce qu’on prend pour la vérité finit par devenir un mensonge. Tous nos souvenirs sont soit un peu faussés, soit complètement faux. Il y a des expériences entières qui ne se sont jamais produites. » (p. 182)

L’humanisme


 
Lu aussi dans Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris de David Zaoui (Paris : JCLattès, 2019)
 
« J’ai appris que l’inquiétude de l’autre, c’est l’humanisme. » (p. 180)