Une des plus belles bibliothèques du monde

Lu aussi dans le roman historique et scientifique de José Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu (HC éditions, 2012) mettant en vedette un historien cryptologue, Tomás Noronha, chargé de déchiffrer un manuscrit inédit d’Albert Einstein :

« Tomás traversa et se dirigea vers le bâtiment du fond, s’arrêtant devant la magnifique entrée; la porte était insérée dans un spectaculaire arc de triomphe, au sommet couronné des armes du Portugal. Ce bloc rectangulaire était l’une des plus belles bibliothèques du monde. La bibliothèque de Coimbra.

En pénétrant dans ce monument trois fois séculaire, le cryptologue sentit s’exhaler des murs richement décorés l’odeur du cuir qui reliait les manuscrits, mêlée au relent douceâtre du vieux papier. Devant lui se profilaient trois salles, séparées par des arcades ornées dans le même style imposant que le portail de l’entrée. La bibliothèque sommeillait sous une lumière tamisée. Tout l’intérieur du bâtiment était recouvert d’étagères, on voyait des rangées de livres sur deux niveaux; les plafonds peints s’alliaient harmonieusement aux teintes rouge et or de la décoration, ici le baroque atteignait incontestablement toute sa splendeur. » (pp. 469-70)

L’air vicié des bibliothèques et des archives


Lu dans le roman historique et scientifique de José Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu (HC éditions, 2012) mettant en vedette un historien cryptologue, Tomás Noronha, chargé de déchiffrer un manuscrit inédit d’Albert Einstein :

« … je suis historien et cryptologue […] je préfère de loin les hiéroglyphes et les écritures hébraïques et araméennes, j’aime l’odeur poussiéreuse des bibliothèques et les relents de moisi exhalés par les vieux manuscrits et les anciens papyrus. Voilà mon univers. (p. 161)

La lecture pénible du fichier d’un manuscrit



Lu dans le roman L’ultime secret du Christ de José Rodrigues dos Santos (Paris : Éditions Hervé Chopin, 2013), une autre quête de vérité du cryptologue portugais Tomás Noronha :

« Étudier un manuscrit sur un écran d’ordinateur est une tâche pénible pour n’importe qui, mais le faire jusqu’à l’aube relève de la torture. Alexander Schwarz frotta ses yeux fatigués, injectés de sang, puis redressa son buste et sentit ses articulations endolories. Cela faisait trop longtemps qu’il était assis dans cette position, le regard tantôt rivé sur l’écran, tantôt sur le carnet de notes où il consignait ses observations.
[…]

Il ferma le fichier du manuscrit et éteignit l’ordinateur. » (p. 71)

Les genres littéraires



Lu aussi dans La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker (Paris, Éditions de Fallois, 2018)

« …dans l’ordre du respect accordé aux genres, il y a en tête de gondole le roman incompréhensible, puis le roman intellectuel, puis le roman historique, puis le roman tout-court, et seulement après, en bon avant-dernier, juste avant le roman à l’eau de rose, il y a le roman policier. » (p. 355)

Peut-on critiquer un art que l’on pratique ?



Lu dans La disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker (Paris, Éditions de Fallois, 2018)

« Vous imaginez si les critiques littéraires se mettaient à écrire ou les écrivains à devenir des critiques littéraires ? […] Tout le monde crierait au scandale et à la partialité, et avec raison : on ne peut pas critiquer un art que l’on pratique » (p. 307)