Être critique littéraire


 
Lu aussi dans Le mystère Henri Pick de David Foenkinos (Paris : Gallimard. – 2016)

« Je pourrais être un psychopathe. Après tout, j’ai été critique littéraire pendant quelques années. » (p. 217)




Les écrivains sont dingues



Lu dans Le mystère Henri Pick de David Foenkinos (Paris : Gallimard. – 2016) 

« Les écrivains sont dingues, tout le monde le sait. Et ceux qui ne sont pas publiés, ça doit être encore pire. » (p. 20)

La condition ouvrière


Lu aussi À la ligne de Joseph Ponthus (Paris : La table ronde. – 2019)
 
« L’autre jours à la pause j’entends une ouvrière dire à un de ses collègues‘’Tu te rends compte aujourd’hui c’est tellement speed que j’ai même pas le temps de chanter’’Je crois que c’est une des phrases les plus belles les plus vraies et les plus dures qui jamais été dites sur la condition ouvrière. Ces moments où c’est tellement indicible que l’on n’a même pas le temps de chanterJuste voir la chaîne qui avance sans fin l’angoisse qui monte l’inéluctable de la machine et devoir continuer coûte que coûte la production alors queMême pas le temps de chanterEt diable qu’il y a de jours sans » (p. 193)

La différence entre un ouvrier et un intellectuel



Lu aussi À la ligne de Joseph Ponthus (Paris : La table ronde. – 2019)

« C’est quoi la différence entre un ouvrier et un intellectuel
L’ouvrier se lave les mains avant d’aller pisser
L’intellectuel après » (p. 146)

L’usine, un rapport au temps qui passe

Lu dans À la ligne de Joseph Ponthus (Paris : La table ronde. – 2019)

« L’usine est
Plus que toute autre chose
Un rapport au temps
Le temps qui passe
Qui ne passe pas
Éviter de trop regarder l’horloge
Rien ne change des journées précédentes » (p. 145)

On ne naît pas méchant ou fou, on le devient


Lu aussi dans Suiza de Bénédicte Belpois (Paris : Gallimard. – 2019)
 
« - Si Dieu existait vraiment, Josefina, les hommes seraient peut-être moins mauvais, le monde plus serein.
- L’Homme est capable de tous les vices, de tous les compromis, de toutes les erreurs, et Dieu n’y est pour rien. Parce que l’Homme est fragile. Je cherche toujours des excuses aux coupables : on ne naît pas méchant ou fou, on le devient. » (p. 195)