Ceux qui ont la chance d’être beaux et ceux qui n’en sont pas conscients

Lu aussi dans Le chant de l’assassin de R. J. Ellory (Paris : Sonatine Éditions, 2019)

« La beauté donne une autre couleur à la vie, des privilèges que ceux qui ne l’ont pas reçue en partage ne soupçonnent pas. La beauté ouvre les portes, allège les pressions, efface les soucis, pourvoit aux besoins. Elle aplanie les obstacles, rend le chemin de la vie moins dangereux. Ceux qui ont la chance d’être beaux n’imaginent pas ce que signifie être quelconque, noyé dans la masse, transparent. Ceux d’après qui la beauté est une malédiction sont toujours beaux et vivent dans un monde radicalement différent.

À côté de cette beauté affirmée, affichée, il en est une autre, celle qui s’ignore. Plus mystérieux encore et plus séduisants, peut-être aussi plus dangereux, sont ceux qui ne sont pas conscients de l’effet qu’ils produisent. » (p. 97)

De la causalité des événements


Lu aussi dans Le chant de l’assassin de R. J. Ellory (Paris : Sonatine Éditions, 2019)
 
« Henry pensait que les gens se répartissaient en deux catégories : ceux qui en voulaient à la terre entière de ce qui leur arrivait et ceux qui n’en voulaient qu’à eux-mêmes. » (p. 51)

Ce que pensent les gens et la réalité



Lu dans Le chant de l’assassin de R. J. Ellory (Paris : Sonatine Éditions, 2019)
 
« Les gens inclinent toujours à penser ce qui leur plaît, et ce qu’ils pensent n’a le plus souvent aucun rapport avec la réalité. » (p. 16)

La portée réelle de la mort pour un enfant



Lu aussi dans Watership Down de Richard Adams (Bordeaux : Monsieur Toussaint Louverture, 2016)

« Quand on dit pour la première fois à un enfant que quelqu’un qu’il connaît vient de mourir, il lui arrive, sans pour autant mettre en doute cette information, de ne pas en saisir la portée réelle et de demander plus tard, parfois à plusieurs reprises, où est passée cette personne et quand il la reverra. » (p. 271)