Pour qu’un roman existe


Lu aussi dans L’Énigme de la chambre 622  de Joël Dicker (Paris : Éditions de Fallois. – 2020)

« … pour qu’un roman existe, il doit repousser un peu les murs de la rationalité, se défaire de la réalité et surtout créer un enjeu où il n’y en a pas  » (p. 29)

La maladie des écrivains

Lu dans L’Énigme de la chambre 622  de Joël Dicker (Paris : Éditions de Fallois. – 2020)

« Les gens considèrent souvent que l’écriture d’un roman commence par une idée. Alors qu’un roman commence avant tout par une envie : celle d’écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d’écrire, j’appelle ça la maladie des écrivains. Vous pouvez avoir la meilleure des intrigues de roman, si vous n’avez pas envie de l’écrire, vous n’en feriez rien. » (p. 27)

La sacralisation d’un texte

 

Lu dans La distinction, critique sociale du jugement  de Pierre Bourdieu (Paris : Éditions de Minuit. – 1979) 

« La définition de l’art est un enjeu de lutte entre les classes et si tel texte est sacralisé et offert à l’étude, c’est parce qu’à travers lui le groupe dominant prescrit sa vision du monde à l’ensemble social. Il y a de la violence au fondement de toute valorisation. » (p. 50)

Les belles journées et la réalité du monde


 
Lu aussi dans La trilogie Fabio Montale – Total Khéops de Jean-Claude Izzo (Paris : Gallimard. – 2006)

« Les belles journées n’existent qu’au petit matin. […] Les aubes ne sont que l’illusion de la beauté du monde. Quand le monde ouvre les yeux, la réalité repends ses droits. » (pp. 154-155)




Plus que des souvenirs


 
Lu aussi dans La trilogie Fabio Montale – Total Khéops de Jean-Claude Izzo (Paris : Gallimard. – 2006)

« Mais ils n’avaient plus le temps. Ou plutôt, le temps les avait dépassés. L’avenir était derrière eux. Devant, il n’y avait plus que les souvenirs  » (p. 65)