La perte du sens critique


Lu aussi dans Chaîne de glace de Isabelle Lafortune (Montréal : XYZ, 2023)

« Il est surprenant de constater que les gens perdent leur sens critique lorsqu'ils doivent reconnaître un fait qu'ils ne veulent pas analyser parce qu'il ne concorde pas avec leur désir. » (p. 442)

Se projeter dans notre descendance


Lu dans Chaîne de glace de Isabelle Lafortune (Montréal : XYZ, 2023)

« On se projette dans notre descendance en espérant qu'elle réalise la partie de nous qu'on ne pourra mener à terme. » (p. 238)

Une des caractéristiques essentielles de l’homme


Lu aussi dans Rien… de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

« …l'être humain est un extraordinaire manipulateur. Regardez tout ce qu'il a construit. Pour lui, tout peut devenir outil. Il n'y a rien qu'il aime autant que fabriquer. Une des caractéristiques essentielles de l'homme, sinon la principale, c'est l'outil. Vivre, pour lui, c'est instrumentaliser quelque chose. Ou quelqu'un. » (p. 532)

Le Canada…


Lu aussi dans Rien… de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

Le Canada, « une ex-dépendance franco-britannique qui essaie de se faire croire qu'elle n'est pas une dépendance américaine... » (p. 477)

Apprendre à vivre


Lu aussi dans Rien… de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

« Ça prend toute une vie pour apprendre à vivre, et quand on commence à être un être humain potable, c'est le temps de tirer sa révérence... » (p. 463)

L’ampleur d’un complot


Lu aussi dans Rien… de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

Chaque affirmation, « une fois réfutée, devient la preuve qu'il y a quelqu'un qui est intervenu pour tout cacher. Et que le complot est encore plus vaste qu'ils le croyaient. » (p. 393) 

Les nouvelles religions


Lu aussi dans Rien… de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

« Ce qui caractérise une époque, […] c'est la nouveauté de ses conneries. On trouve une bonne idée et on la transforme en religion. » (p. 385)

La pensée d'un individu


Lu aussi dans Rien... de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

« La pensée d'un individu est essentiellement construite à partir de celle des autres. Qu'il le sache ou non. C'est le mix des emprunts qui explique son originalité. Le mix et parfois, s'il est chanceux, les une ou deux idées originales qu'il a pendant sa vie... » (p. 315)


L'homme, un atome pur entre deux tranches de néant

Lu aussi dans Rien... de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

 « Le présent n'est rien. À peine nommé, il disparait... avant même d'être nommé, avant même que l'intention de le nommer devienne consciente dans notre cerveau, il disparaît.

Le passé n'est rien. Disparu à jamais, le passé. Malgré nos regrets... Nos souvenirs ne sont que l'ombre inconsistante de ce passé. Une ombre mensongère. Et qui finit par disparaître, elle aussi.

L'avenir n'est rien encore. Va-t-il seulement exister? Et s’il existe, à l'instant où il va se matérialiser, il va disparaître, avalé à son tour par le passé.

L'homme est un atome pur entre deux tranches de néant, disait un philosophe. En oubliant de préciser que cet atome pur est lui-même un atome de pur néant. » (p. 216)

Le comportement des gens pour les manipuler


Lu aussi dans Rien... de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

« … les imbéciles en restent au niveau du ‘’rien qu'à voir, on voit bien’’. […] Il les personnes intelligentes essaient de découvrir les motifs derrière les actions des gens. […] … les gens vraiment intelligents […] s'intéressent à la manière dont on peut utiliser les motifs derrière le comportement des gens, à la façon dont on peut s'en servir pour les manipuler.

En fait, pour peu qu'on s'en donne la peine, on peut amener à peu près n'importe qui à faire pratiquement n'importe quoi. Il suffit de trouver les bons leviers. » (p. 213)


Même les coupables sont des victimes


Lu dans Rien... de Jean-Jacques Pelletier  (Lévis : Alire. – 2023)

« On vit dans un monde où il n'y a que des victimes. Même les coupables sont des victimes. Tout le monde subit quelque chose, tout le monde est poussé à agir par quelque chose; personne ne fait rien, personne n'a quoi que ce soit à se reprocher. » (p. 197)

Comme des adolescents en crise


Lu aussi dans L’espion qui venait du livre de Luc Chomarat  (Paris : La Manufacture de livres. – 2022)

« …l'individu avançait en traînant les pieds, les mains dans les poches de son pantalon de jogging, voûté, un peu comme ces adolescents en crise qui semblent porter le malheur du monde sur leurs épaules. » (p 127)

L’heure immobile


Lu aussi dans L’espion qui venait du livre de Luc Chomarat  (Paris : La Manufacture de livres. – 2022)

« L'heure était immobile. Le chant des cigales montait par vagues molles dans un ciel incroyablement touristique à force d'être bleu. » (p. 111)

Le marché du livre


Lu dans L’espion qui venait du livre de Luc Chomarat  (Paris : La Manufacture de livres. – 2022)

« Il y a un marché du livre. Plusieurs milliers de nouveautés par an. Pour gagner, il faut être dans la tendance et correctement médiatisé. Comme n'importe quel yaourt. » (p. 26)


Les vies, comme les fleuves ou les rivières


Lu dans Nos meilleurs amis sont les morts de Jean Lemieux (Montréal : Québec Amérique. – 2023)

« Les vies, comme les fleuves ou les rivières, s'écoulent selon des cours changeants, entre des rives qui peuvent s'élargir, se rétrécir, sur des lits qui peuvent s'affaisser, se relever, accélérer la vitesse du courant, provoquer des remous, des rapides, des cataractes aux conséquences dramatiques. » (p. 306)