Les pages des livres qui ne tournent jamais au vent

Lu dans Hors saison (Max Férandon. – Québec : Alto, 2017) :


« Depuis toujours, il aimait bien lire les pierre tombales. C’étaient pour lui les livres dont les pages ne tournaient pas au vent. Ces inscriptions si brèves, si pleines de vérité le saisissaient chaque fois. » (p. 87)

L’antinationalisme

Lu dans Le quatrième mur. (Sorj Chalandon / Éric Corbeyran / Horne Perreard. – Paris : Hachette (Marabout), 2016) :


« L’antinationalisme, c’est le luxe de l’homme qui a une nation. » (p.25)

Un fourre-tout poussiéreux

Lu dans Sourde rancœur (André Bruneau. – Lanoraie : Éditions de l’Apothéose, 2016) :


« Autant le laboratoire était d’une propreté exemplaire, autant le bureau de Derome était un fourre-tout poussiéreux. Un mur était couvert de diplôme. Des livres et des magazines étaient disposés pêle-mêle sur une table de travail. Un canapé de cuir brun, patiné par les ans, disparaissait sous les piles de dossiers et de revues médicales. Comment pouvait-il se retrouver dans un tel fouillis ? » (p. 92)

Les raisons d’être de sa vie

Lu dans Sourde rancœur (André Bruneau. – Lanoraie : Éditions de l’Apothéose, 2016) :


« Cela ne l’empêchait pas d’être miné de l’intérieur, de ressentir une angoisse permanente et de se questionner sur les raisons d’être de sa vie. » (p. 8)

Les limites de notre liberté

Lu dans Apportez-moi la tête de Lara Crevier (Laurent Chabin. – Montréal : Libre Expression, 2014) :


« Comment peut-on se prétendre libre alors qu’avant même notre naissance nous sommes déjà programmés par des kilomètres d’ADN en tire-bouchon, alors que nous sommes limités par nos membres et nos poumons et ne pouvons ni voler dans les airs ni nager plus de trois minutes sous l’eau, alors que nous ne pouvons ni entrer nus dans une banque ni faire l’amour dans la rue en plein midi? Comment osons-nous nous croire libres alors que nous rampons sur la terre, engoncés comme des forçats dans des uniformes marqués de la griffe des maîtres? Nous sommes moins libres qu’un singe dans sa forêt, moins libres qu’un serpent dans le désert, moins libres que le dernier des chiens de rue. » (p.234)

De l’utilité de l’ordinateur en 1992

Lu dans Numéro zéro de Umberto Eco (Paris : Grasset, 2015)


« C’est comme l’histoire de l’ordinateur. Ici, le Commandeur nous a permis d’en avoir chacun un, et ils sont pratiques pour écrire ou archiver des données. Même si je suis vieux jeu et ne sait jamais sur quelle touche appuyer. Mais la plupart de nos lecteurs sont comme moi, et ils n’en ont pas besoin parce qu’ils n’ont pas de données à archiver. Ne suscitons pas de complexes d’infériorité dans le public. » (p. 99)

Similitude du monde politique et du monde littéraire

Lu dans La peur des bêtes (Enrique Serna. – Paris : Phébus, 2006) :


« Il n’y a pas de grande différence entre le monde politique et le monde littéraire. Dans ces deux mondes tu ne trouveras que deux sortes d’hommes : les corrupteurs et les corrompus » (Balzac)  » (p. 292)

Les écrivains et la vie


Lu dans Apportez-moi la tête de Lara Crevier (Laurent Chabin. – Montréal : Libre Expression, 2014) :

« Les écrivains ne peuvent pas savoir ce que c’est que la vie, ils ne se paient que de mots. » (p.188)