Ce qui compte pour un roman


Lu dans Blanc comme neige de François Barcelo (Montréal noir – Montréal, No de série, 2017) :


« Avec un thème, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’il doit, mais ce qu’on en fait. C’est comme un roman : on se fiche de l’histoire, on veut juste savoir comment elle est racontée. » (p. 82)

Une montagne de paperasse à lire

Lu dans Lee Child, La cause était belle – Une aventure de Jack Reacher (Paris : Calmann-Lévy, 2014) :

« Les anciens dossiers devaient se trouver au poste de police ou dans un débarras du comté et dans un cas comme dans l’autre, les bureaux fermaient à la même heure : 17 heures. Il avait une heure. Pas plus. Rien qu’y accéder pourrait lui en prendre une demie et il y avait probablement une montagne de paperasse, ce qui lui prendrait beaucoup plus que la deuxième demi-heure s’il voulait la lire. » (p. 227)

Des volumes anciens d’une valeur inestimable

Lu dans Le secret de Christophe Colomb de José Rodrigues dos Santos publié à Paris en 2015 aux Éditions Hervé Chopin.

« - L’ascenseur s’ouvrit au troisième étage de la Bibliothèque nationale de Lisbonne, sur un hall désert et maussade. Un éclairage diffus drapait les murs nus des couloirs vides, avant d’être absorbé par la lumière vive qui se répandait par de larges fenêtres. Les pas de Tomás résonnèrent sur le sol en marbre poli lorsqu’il traversa l’espace vide et poussa les portes vitrées de la salle de lecture.

Un mur de fenêtres plongeait la pièce dans un bain de lumière. Les cloisons internes étaient couvertes d’étagères chargées de catalogues et de vieux livres de toutes sortes, des volumes d’une valeur inestimable posés côte à côte, exposant leurs dos de toile reliées. Voutées sur les tables alignées en rangées, plusieurs personnes examinaient des manuscrits anciens, ici un parchemin usé, là un livre enluminé, des trésors fatigués auxquels seuls les universitaires avaient accès. » (p. 319)

L’historien et ses vieux documents


Lu dans Hervé Gagnon, Veni Satanas : dans Crimes à la bibliothèque– Nouvelles (Montréal : Druide, 2015, p. 154.


« L’homme était le prototype même de l’historien : la cinquantaine chauve, la barbe poivre et sel, les lunettes sur le bout du nez, la peau blême, l’œil cerné, le vêtement fripé et l’apparence aussi poussiéreuse que les documents qu’il dépouillait ».