Si une lecture te paraît difficile


Lu aussi dans Le chat qui voulait sauver les livres de Sôsuke Natsukawa (Paris : Nil, 2022)

« Si tu trouves une lecture facile, c'est que tu en connais déjà le contenu. Si une lecture te paraît difficile, c'est la preuve que son contenu est nouveau pour toi » (p. 193)


La lecture, un processus long, mentalement épuisant


Lu aussi dans Le chat qui voulait sauver les livres de Sôsuke Natsukawa (Paris : Nil, 2022)

« La lecture n'est pas qu'un agréable divertissement. Parfois, c'est aussi un processus long, mentalement épuisant, dans lequel il faut arpenter maintes et maintes fois un même passage pour en examiner chaque ligne. Une fois ce pénible labeur accompli, notre vision s'ouvre soudain. De la même façon qu'un nouveau panorama se dévoile à l'alpiniste au terme d'une longue ascension. » (p. 85)

Littérature et musique se ressemblent énormément


Lu aussi dans Le chat qui voulait sauver les livres de Sôsuke Natsukawa (Paris : Nil, 2022)

« Littérature et musique se ressemblent énormément, ne trouvez-vous pas ? Ces deux arts merveilleux nous apportent sagesse, courage et quiétude. Ce sont des outils spécialement conçus par les humains afin de s’octroyer réconfort et inspiration. » (pp. 81-82)


Perdre la capacité de penser


Lu aussi dans Le chat qui voulait sauver les livres de Sôsuke Natsukawa (Paris : Nil, 2022)

« Le chercheur se contentant de feuilleter les livres finit par perdre la capacité de penser. Qu'il cesse d'en tourner les pages, et il ne pense plus. » [Nietzsche] (p. 36)


La meilleure arme pour survivre


Lu aussi dans Le chat qui voulait sauver les livres de Sôsuke Natsukawa (Paris : Nil, 2022)

« Le monde ne manque pas de choses défiant la logique, voire d'événements complètement irrationnels. La meilleure arme pour survivre dans un quotidien accablé par la douleur, ce n'est ni la logique ni la force, mais l'humour. »  (p. 24)


Les choses les plus importantes


Lu dans Le chat qui voulait sauver les livres de Sôsuke Natsukawa (Paris : Nil, 2022)

« Les choses les plus importantes sont toujours les plus difficiles à comprendre, junior, déclara le chat, comme s'il lisait dans ses pensées. La plupart des hommes poursuivent leur existence sans jamais prendre conscience de telles évidences. » (p. 22)


La mort plus souvent dans un dernier soupir qu'une ultime plainte


Lu aussi dans Brouillards de Victor Guilbert (Paris : Hugo Thriller, 2023)

« Les nénuphars et les ceps de vigne qui poussent dans le corps, on ne les voit pas alors que leurs dégâts sont considérables. On imagine toujours que la douleur se crie, mais les hurlements sont parfois rassurants et la mort s'accueille plus souvent dans un dernier soupir qu'une ultime plainte. » (p. 184)

Spécialiste en rien et s’y connaître en presque tout


Lu aussi dans Brouillards de Victor Guilbert (Paris : Hugo Thriller, 2023)

« Il n'est pas spécialiste, mais à force de n'être spécialiste en rien il a fini par s'y connaître en presque tout. » (p. 133) 

Visuellement plus intéressant sur un écran de cinéma


Lu aussi dans Brouillards de Victor Guilbert (Paris : Hugo Thriller, 2023)

« Il n'y a que dans les films que l'on vide les tiroirs et qu'on retourne les meubles n'importe comment. C'est visuellement plus intéressant sur un écran de cinéma mais c'est le meilleur moyen de ne rien trouver et de laisser des indices de son passage. » (p.130) 

Une lassitude éternelle


Lu aussi dans Brouillards de Victor Guilbert (Paris : Hugo Thriller, 2023)

« On doit errer mélancolique, sans but, jusqu'à en éprouver une certaine lassitude. C'est quand on atteint cette lassitude qu'on est au point culminant de son errance, une lassitude bien dosée, avec une pointe de bonheur, si bien que cette lassitude on la voudrait quand même un peu éternelle. » (p. 120)


Une ville qui fait souvent trébucher


Lu dans Brouillards de Victor Guilbert (Paris : Hugo Thriller, 2023)

« New York est une ville qui fait souvent trébucher parce qu'à force de lever la tête vers les gratte-ciel, on oublie de regarder où on met les pieds. » (p. 40)

Le regard absent de ceux qui viennent de trépasser


Lu aussi dans Le dernier souffle est le plus lourd de Claude Fleury (Montréal : Éditions Druide, 2023)

« Dans la pièce désertée, les draps, repoussés par le personnel infirmier sans doute, donnaient à voir un patient à moitié nu, inerte, une expression de stupeur imprimée sur le visage. On lui avait fermé les yeux, Dieu merci ; le médecin préférait éviter le regard absent de ceux qui viennent de trépasser. On y cherche en vain chaque fois un reste de vie et on n'y trouve que deux orbites fixes qui ont l'air de vous demander pourquoi vous n'avez rien pu faire. » (p. 131)


Trois lettres pour décrire son état


Lu dans Le dernier souffle est le plus lourd de Claude Fleury (Montréal : Éditions Druide, 2023)

« … comment décrire son état ? Épuisé ? Courbatu ? Éreinté ? Non, ce n'était pas ça. Il laboura sa mémoire pour récolter le mot enfoui quelque part parmi des milliers d'autres, semés au fil du temps. Las. Voilà. Il aurait pu choisir « usé», mais «las» semblait plus juste, moins trivial. L'idée que trois lettres à peine arrivent à dépeindre toute la lourdeur qui l'habitait, l'invisible poids qui faisait fléchir ses épaules, le fit sourire. Puis il se rappela que ce n'est pas le genre de chose qu'on se permet quand on est seul dans un endroit public. On garde sa joie, fût-elle éphémère… » (p. 14)