L’armoire aux dossiers

Lu dans Mariachi Plaza (Michael Connelly. – Paris : Calmann-Lévy, 2016).

« En fait d’armoire, il s’agissait plutôt d’une énorme pièce de rangement où étaient entreposés tous les livres du meurtre et cratons à éléments de preuve que l’unité des Affaires non résolues envisageait d’étudier. Il ne manquait pas de place, mais les affaires étaient si nombreuses que, l’année précédente, le service avait fait installer un système de rayonnages mobiles comme ceux qu’on trouve souvent dans les bibliothèques universitaires et les grands cabinets d’avocats. Montés sur rails, ils peuvent basculer et permettre de ranger plus de choses dans un espace confiné. Lorsqu’il avait besoin de consulter tel ou tel autre livre de meurtre, l’inspecteur devait ouvrir à l’aide d’une roue à manivelle la rangée où il était classé. Toutes les équipes de l’unité pouvaient utiliser les deux côtés de chaque rangée pour leurs affaires. » (p.90)

Quand l’ordinateur ne trouve pas les documents recherchés


Lu dans Les brumes du passé de Leonardo Padura (Paris : Éditions Métailié, 2015) :


« La recherche s’avéra plus ardue que ne l’avait supposé le sergent, et Conde se sentit satisfait quand, après plusieurs tentatives, le prétentieux policier cybernétique se vit obligé d’utiliser le téléphone pour demander à un spécialiste où se trouvaient certaines archives. » (p. 271)

Les écrivains, pas différents des lutteurs

Lu dans Le Chercheur d’âme (Steve Laflamme. – Montréal : Éditions de l’Homme, 2017)

« Comme dans un spectacle de magie, le lutteur doit réussir à neutraliser les réticences du spectateur – à suspendre son incrédulité, à la maintenir en équilibre, le temps de son combat. Nous gagnons notre vie en racontant des histoires, sergent-détective Martel. Nous ne sommes pas différents des écrivains, des scénaristes pour la télé. Des prestidigitateurs, c’est bien ce que nous sommes : je montre à la foule ce que fait ma main droite pendant que je manœuvre dans ma poche avec ma main gauche. C’est un art, vous savez. » (p. 60)

Les écrivains, des voleurs et des menteurs


Lu dans Les petites misères de Richard Ste-Marie. – Québec : Les éditions Mémoire Vive, 2004).


« Les écrivains sont des voleurs et des menteurs. Ils écoutent tout ce qui se dit autour d’eux et ont la fourberie – qu’ils appelleront ‘’sagesse’’ – de s’en rappeler les jours de panne d’inspiration. »