Un système d’archivage pas encore au point

Lu aussi dans Dark Secrets 2 – Le disciple (Hjorth & Rosenfeldt. – Gennevilliers, Éditions Prisma, 2014).

« Il avait d’abord pensé à tout classer dans l’ordre chronologique et à consacrer une pochette transparente à chaque jour, mais il avait finalement décidé de les classer par journal, afin de rendre accessible le fil des événements selon le point de vue de chaque publication. Mais quelque chose manquait toujours. Quelque chose clochait. La nuit, il reclassait les coupures de presse, cette fois selon la taille. D’abord les pages entières, puis les trois quarts de page et ainsi de suite. Il fut agréablement surpris de constater qu’aucun article ne faisait moins d’un quart de page.

[…]


Il était satisfait du nouveau système, cela lui convenait mieux. Il referma donc la chemise et se leva. Elle était de plus en plus épaisse. » (pp. 330-331)

Je ne veux pas être flic


Lu aussi dans Adios Hemingway de Leonardo Padura (Paris : Éditions Métaillé, 2005) :


« Pour le moment, je suis sûr de ce que je ne veux pas être. Et l’une des choses que je ne veux pas être, c’est flic : j’ai trop vu de gens se transformer en salopards alors que leur boulot c’était justement de faire chier les salopards » (p. 54)

Écrire est déjà assez difficile


Lu dans Adios Hemingway de Leonardo Padura (Paris : Éditions Métaillé, 2005) :


« … Hemingway devait être quelque part maso si l’histoire était vraie qu’il écrivait debout, sa machine Royal posée sur une étagère, car écrire […] est déjà assez difficile comme cela sans qu’il soit besoin d’en faire un défi physique en plus de mental » (p. 52)

Une bibliothèque pour favoriser le progrès des prisonniers

Lu dans Dark Secrets 2 - Le disciple (Hjorth & Rosenfeld. - Gennevilliers, Éditions Prisma, 2014) :

« Pour un centre pénitentiaire de cette taille, Lôvhaga disposait d'une Bibliothèque plutôt grande. Il y avait sans doute plusieurs raisons à cela. La durée moyenne des peines, plutôt longue. L'horreur des crimes commis. L’idée qu'il fallait stimuler le développement intellectuel des prisonniers pour favoriser leurs progrès. La croyance selon laquelle les livres et la connaissance les transformeraient en hommes meilleurs. Plus la bibliothèque était fournie, plus grand était le nombre de détenus que la direction pouvait se targuer d'éduquer, ce qui améliorait du même coup la notation l'établissement. La logique était banale : la richesse de la bibliothèque supposait une direction compétente et active.

[…]


Le catalogue de la bibliothèque était composé d'essais et de romans, mail il fallait bien chercher pour trouver une perle. » (p. 355)