Un bureau plutôt mal tenu

Lu dans Le Duel (Arnaldur Indridason. – Paris, Éditions Métailié, 2014) :

« L’homme à la Cortina bleue dirigeait une petite société d’import-export et employait quelques personnes, rue Grensasvegur. Son bureau était installé au-dessus de l’entrepôt, lequel se trouvait à la cave du bâtiment. Albert demanda à le voir. On lui indiqua le bureau du fond sur la porte duquel était collée une plaque en laiton à son nom.

[…]

Albert entra et referma la porte. L’homme le toisait d’un air inquisiteur. Le bureau était plutôt mal tenu, des piles de papiers encombraient les étagères poussiéreuses… »

La reproduction manuelle d'un document

Lu dans Le beau mystère – Armand Gamache enquête (Louise Penny, Flammarion Québec, 2014) :

« - Vous n’avez pas de photocopieur, je suppose ?

- Non. Mais nous avons vingt-trois moines.

Gamache sourit et tendit la page à l’abbé.

- Pouvez-vous la faire transcrire ? Ce serait utile si vous pouviez faire une copie. Je n’aurais pas à garder l’original tout le temps avec moi.

 […]

- Nous pouvons essayer. » (p. 192)

L’empilement comme système de classement


Lu dans l’excellent polar de Jacques Côté, Nébulosité croissante en fin de journée (Québec : Les éditions à lire, 2000) dont l’action se déroule à Québec en juin 1976 :

« Louis [enquêteur à la Sûreté du Québec] n’avait jamais eu de système de classement, sinon l’empilement : mémos internes, paperasserie syndicale, journaux, procès verbaux, notes d’enquête. La revue Hustler dépassait entre deux dépositions. »

On ne dit jamais fainéant


Lu aussi dans Qui a tué mon père de Édouard Louis (Paris, Éditions du Seuil, 2018) :

« On ne dit jamais fainéant pour nommer un patron qui reste toute la journée assis dans un bureau à donner des ordres aux autres. On ne le dit jamais.. » (p. 81)