Sage conseil d'un écrivain


« … n’écrivez que des fictions. Le reste ne vous attirera que des ennuis. »


La vérité sur l’affaire Harry Quebert (Paris : Éd. de Fallois, 2012), ch. 23.

À retenir pour écrire un « vrai polar »

Lu aussi dans la préface de Verhœuven  (Pierre Lemaître. – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« […] si vous n’avez pas du suspense, du mystère, des surprises, des rebondissements, des fausses pistes, une progression d’indices, des possibilités d’identification et quelques autres ingrédients, il y a peu de chance que votre roman soit considéré comme un ‘’ vrai polar ’’. »  (p. 7)

Le contenu des romans policiers


Lu dans la préface de Verhœuven  (Pierre Lemaître. – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« S’il y a des livres sur lesquels on ne peut quasiment rien dire avant qu’ils soient lus, ce sont bien les romans policiers. N’y parviennent que les bons slalomeurs. »  (p. 7)

Notes de lecture : Une aiguille dans une botte de foin



Lu dans Le pendu de la Treille (Corine Jaquet. – Le chien jaune, 2016) :


« Les archives ! Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Celles du journal remplissaient deux ou trois caves sous le bâtiment. » (p.111)

Des archives mieux classées que des vins anciens

Lu aussi dans Le temps est assassin (Michel Bussi. – Paris : Presses de la Cité, 2016) :

 « - Le bâtiment ressemblait à un garage sombre, sans fenêtre ni décoration. Quatre murs de pierres et une ampoule nue pendue au plafond. Une chaise. Une table. Et entassées sur des étagères de fer scellées aux murs, des dizaines de boîtes cartonnées qui semblaient mieux classées dans la pièce close que des vins anciens dans la cave d’un sommelier.
- […] Je range là toutes mes archives, mon matériel, mes souvenirs, tout ce que je n’ai pas pu laisser à la gendarmerie quand je suis parti. » (p. 389-390)

Les fichiers archivés pour l’éternité

Lu aussi dans Le temps est assassin (Michel Bussi. – Paris : Presses de la Cité, 2016) :


« - Le cloud. C’est une espèce d’espace de sauvegarde sur Internet. Ça m’a pris des années, mais j’ai scanné toutes les photos depuis 1961 et je les ai stockées dans ce bunker virtuel. Vous imaginez, si ma Landhaus brûlait ou était emportée par une tempête ? Sur le cloud, les fichiers sont archivés pour l’éternité, comme une concession à perpétuité dans un cimetière. » (p. 219)

Des boîtes d’archives parfaitement rangées

Lu dans Le temps est assassin (Michel Bussi. – Paris : Presses de la Cité, 2016) :

« Des dizaines de boîtes archives, toutes étiquetées et numérotées, étaient parfaitement rangées sur des étagères.
Eté 61.
Eté 62…
Et ainsi de suite jusqu’en 2015. Les dernières années étaient archivées dans plusieurs dossiers.

- Je prends plusieurs centaines de photos par an, expliqua Jakob. Surtout depuis le numérique. Mais même avant, je vidais déjà quelques dizaines de pellicules chaque été. » (p. 216)

L’archiviste de la ville de Montréal

Lu aussi dans L’inaveu (Richard Ste-Marie. – Québec : Alire, 2012) :


« Pagliaro regretta les pensées qu’il avait eues en se rendant aux archives. Encore une fois, les préjugés avaient joué, car les dossiers conservés dans les boîtes n’étaient pas du tout poussiéreux et l’archiviste n’était pas du tout un vieux grincheux à barbe blanche. C’était un homme au milieu de la quarantaine, allumé, de bonne humeur et visiblement bien disposé à son endroit. » (p. 188)

Des archives forcément sur papier

Lu aussi dans L’inaveu (Richard Ste-Marie. – Québec : Alire, 2012) :

« Il ne trouva pas, sur le site, d’archives remontant avant 2002. Il s’y attendait, d’une certaine façon. Si des archives plus anciennes existaient, elles étaient forcément sur papier. » (p. 186)
res qu’il a suivies. Toutes sortes de détails qu’on pense même pas à conserver, nous autres, dans nos dossiers de police. Un collectionneur. Un maniaque, j’te dis ! Moi, je l’appelais l’archiviste… » (p.178)

Un maniaque des archives

Lu aussi dans L’inaveu (Richard Ste-Marie. – Québec : Alire, 2012) :


« C’était un maniaque des archives, le savais-tu ? Un maniaque comme ça, j’en ai vu des centaines. Il a conservé tous ses petits calepins de notes, archivés année après année dans des classeurs, chez lui. Il a aussi gardé des articles de journaux sur les affaires qu’il a suivies. Toutes sortes de détails qu’on pense même pas à conserver, nous autres, dans nos dossiers de police. Un collectionneur. Un maniaque, j’te dis ! Moi, je l’appelais l’archiviste… » (p.178)

Calligraphie ancienne émouvante


Lu dans L’inaveu (Richard Ste-Marie. – Québec : Alire, 2012) :


« Papa collectionnait des ledgers. Avant les ordinateurs, les cartes perforées, les dactylo électriques, les machines à calculer et les nouvelles technologies, toutes les transactions d’une entreprise étaient inscrites à la main dans des grands-livres comme celui-ci. Les plus vieux sont les plus beaux et les plus étranges, car à l’époque on ne faisait pas la comptabilité comme aujourd’hui. Les systèmes comptables évoluent constamment. La calligraphie ancienne est émouvante, aussi. » (p. 86)

Un rangement rationnel et ordonné


Lu aussi dans Travail soigné (Pierre Lemaître. – Verhœuven . – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« Tout y semblait rangé, classé, répertorié. […] Et, rangés en ordre thématique, les dossiers, notes, mémos… […] … c’était rationnel, ordonné, mais pas maniaque. »  (p. 167)

Un avant-goût d’éternité

Lu aussi dans Travail soigné (Pierre Lemaître. – Verhœuven . – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« Une librairie à l’ancienne. Rien à voir avec les espaces fluorescents des grands magasins spécialisés. On était là dans l’artisanat, parquet ciré, étagères de bois verni, échelles en aluminium brossé, lumières tamisées. L’atmosphère avec ce quelque chose de calme et d’impressionnant qui fait instinctivement baisser la voix. Qui donne un avant-goût d’éternité. »  (p. 153)

La maîtrise des dossiers volumineux


Lu dans Travail soigné (Pierre Lemaître. – Verhœuven. – Paris : Librairie générale française, 2015) :


« Une longue habitude des rapports, comptes rendus et procès-verbaux de toutes sortes lui avait appris à naviguer rapidement dans les dossiers volumineux. »  (p. 66)

Que des livres et des papiers


Lu aussi dans Barcelona (Daniel Sánchez Pardos. – Paris : Presses de la Cité, 2016) :

« – Ce type doit être encore plus ennuyeux que vous. Il n’a que des livres et des papiers.
– Quelle sorte de papiers ?

– Qu’est-ce que j’en sais ? Des papiers. Avec des choses écrites dessus. Et des dessins. »  (p. 344)

Une encre un peu passée et un papier ordinaire

Lu aussi dans Barcelona (Daniel Sánchez Pardos. – Paris : Presses de la Cité, 2016) :


« L’écriture du journaliste était petite et pointue, comme celle de quelqu’un qui est habitué à écrire à toute vitesse. L’encre qu’il avait utilisée pour rédiger son message n’était pas entièrement noire, ou peut-être, par contagion avec la médiocrité générale des lieux, était-elle un peu passée. Le papier était ordinaire, d’un faible grammage et d’une couleur blanc terne, mais semblait avoir été soigneusement découpé dans une feuille de plus grand format. »  (p. 95)

Les allées et venues des stylographes sur le papier



Lu dans Barcelona (Daniel Sánchez Pardos. – Paris : Presses de la Cité, 2016) :


Les secrétaires « gardaient en permanence leur tête penchée sur les piles de factures, de correspondance et de rapports internes qu’elles devaient traiter, et le seul mouvement que l’on remarquait auprès d’elles était produit par les allées et venues élégantes des stylographes sur le papier. »  (p. 18)

Une bibliothèque pour attirer l’attention (2)

Lu aussi dans Les jeux de l’amour et de la mort (Fred Vargas. – Paris : Éditions du Masque, 2012).

« Ça finirait pas fonctionner, c’était obligatoire. Il était si grand, si remarquable, avec son livre. C’était impossible que cela ne fonctionne pas, c’était un système infaillible. À un moment pu un autre, Gaylor se rapprocherait de la bibliothèque et il serait alerté par celui qui s’emparait avec audace du secret de ses rayonnages. Ensuite il lui adresserait la parole, Tom sursauterait et sourirait pour s’excuser » (p. 35)

Une bibliothèque pour attirer l’attention (1)

Lu dans Les jeux de l’amour et de la mort (Fred Vargas. – Paris : Éditions du Masque, 2012).

« Une bibliothèque couvrait un mur entier de la grande salle et Tom se sentit provisoirement sauvé. Il pouvait tout faire du moment qu’il y avait des livres. Il pouvait les considérer, les attraper, les feuilleter, même essayer de les lire. Avec un peu de gravité et de curiosité brutale, il était probable qu’il attirerait facilement l’attention sur lui. Surtout qu’il avait la chance d’être tellement grand. Tom fit la moue et la vulgarité du procédé lui donna un peu de honte. Il tâcherait pour l’oublier d’y mettre le plus de sincérité possible. Est-ce que ce n’était pas vraiment intéressant de savoir ce que Gaylor pouvait bien lire ? » (pp. 33-34)

Notes de lecture : le poids et le contact d’un vrai livre

Lu dans La chute des princes (Robert Goolrick. – Paris : 10|18 – Éditions Anne Carrière, 2014)


« Certains matins, j’arrive plus tôt pour le seul plaisir de sentir l’odeur de tous ces livres autour de moi. Toutes ces portes ouvertes. Tous ces mondes. Je recommande des lectures aux clients, ensuite ils reviennent me dire ce qu’ils en ont pensé. Maintenant dans le quartier, on connait mon nom, donc la relation est devenue personnelle. Malgré le carnage causé par le livre électronique et toutes les menaces qui pèsent sur le métier de libraire, il y a encore des gens pour aimer le poids et le contact d’un vrai livre, des gens qui en empilent à côté de leur lit en attendant de les lire. » (p. 226)