La lourde empreinte d’une machine à écrire

Lu dans La nature de la bête – Armand Gamache enquête. (Louise Penny. – Montréal : Flammarion Québec, 2016.) :


« La police de caractères était irrégulière, sans l’aspect lisse des textes produits par ordinateur. On reconnaissait plutôt la lourde empreinte d’une machine à écrire » (p. 23)

Une salle d’archives peu fréquentée

Lu dans Vaticanum de J.R. dos Santos – Paris : Éditions Hervé Chopin, 2017) :


« Ils entrèrent dans une salle à l’aspect vétuste, dont les murs étaient dissimulés par des armoires grises, avec des tiroirs du sol au plafond. Il y avait de la poussière partout et dans l’air planait une odeur de renfermé; cela devait faire très longtemps que personne n’était entré. Le style des armoires semblait plutôt ancien, sans doute des années cinquante, et sous la poignée de chaque tiroir, une étiquette dactylographiée, en papier, identifiait les dossiers » (p. 294)

Une ambition assouvie, maîtriser le fonctionnement d’un numériseur

Lu dans Barcelona ! (Grégoire Polet. - Paris: Gallimard, 2015)

« - Bonjour mon neveu. Et comment ça va au Diari?

- Admirablement, tio, je me sens d’une utilité stupéfiante. On m’a confié la numérisation des archives. Magnifique. Mon ambition est assouvie. J’ai appris comment fonctionne un scanner. » (p. 126)

Des piles de livres comme une architecture de Gaudí

Lu dans Barcelona ! (Grégoire Polet. - Paris: Gallimard, 2015) :

« Gavilán, le libraire chauve avec des sourcils de grand duc, seul comme d’habitude, seul comme il aime être, observe sa cigarette en équilibre sur le cendrier, et qui commence à vaciller, à mesure que le bout se consume, seul, lentement, et diminue le poids d’un des deux côtés, en le transformant en cendre légère et grise.
[…]

Autour de lui, sa librairie. Comme le vieux cadre autour d’un portrait. Petite bouquinerie, livres anciens et d’occasion, grimpant aux murs comme du lierre, formant sur les tables des piles irrégulières et obliques comme une architecture de Gaudí. » (p. 121)