Une dent contre Dieu



Lu dans Suiza de Bénédicte Belpois (Paris : Gallimard. – 2019)

« Je sais bien que Dieu n’y est plus dans cette vieille bâtisse lézardée et qu’Il ne vient pas s’ennuyer au village, Il est à Santiago ou Astorga, c’est bien plus joli. Il ne vient que si on l’appelle, je suppose. Moi je ne l’appelle plus, ça fait longtemps. J’ai une dent contre lui. » (p. 193)

Un héros



 
Lu aussi dans San Perdido de David Zukerman (Paris : Calmann-Lévy. – 2019)

« Qu’est-ce qu’un héros, sinon un homme qui réalise un jour le rêve de tout un peuple ? » (pp. 9-10)



La mauvaise odeur des riches


Lu dans San Perdido de David Zukerman (Paris : Calmann-Lévy. – 2019) 

« Devant eux, s’étend la décharge publique qui coupe San Perdido en deux, comme une plaie humide et purulente. On dit que les pauvres l’ont placée là pour ne pas sentir la mauvaise odeur des riches qui vivent au-dessus d’eux. » (p. 8)

La flamme d’un écrivain


Lu aussi dans L’ours est un écrivain comme les autres de Alain Kokor (Paris, Futuropolis, 2020) :

 

« Ce qu’entreprend un écrivain se résume toujours au crépitement d’une flamme. La mienne allait s’éteindre. » (p. 56)