La condition ouvrière


Lu aussi À la ligne de Joseph Ponthus (Paris : La table ronde. – 2019)
 
« L’autre jours à la pause j’entends une ouvrière dire à un de ses collègues‘’Tu te rends compte aujourd’hui c’est tellement speed que j’ai même pas le temps de chanter’’Je crois que c’est une des phrases les plus belles les plus vraies et les plus dures qui jamais été dites sur la condition ouvrière. Ces moments où c’est tellement indicible que l’on n’a même pas le temps de chanterJuste voir la chaîne qui avance sans fin l’angoisse qui monte l’inéluctable de la machine et devoir continuer coûte que coûte la production alors queMême pas le temps de chanterEt diable qu’il y a de jours sans » (p. 193)

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