Les déterminismes sociaux dans les romans noirs

Lu dans Il y aurait la petite histoire de Elsa Jonquet-Kornberg (Paris : Éditions Inculte. – 2022)

« Les romans de l'écrivain étaient sombres, les personnages y subissaient les pires atrocités. Ils allaient et venaient un temps, puis l'étau se resserrait, les marges de manœuvre diminuaient, les possibilités se trouvaient rapidement circonscrites, et ils étaient subitement projetés à la rencontre de l'horreur. Encerclés. Les bourreaux eux-mêmes, dans les livres de l'écri-vain, semblaient faits comme des rats. Cela s'appelait la fatalité. Cela, selon l'écrivain, s'appelait aussi les « déterminismes sociaux ». Souvent, toutes les composantes de la société étaient représentées : ainsi c'est toute la société qui abritait et nourrissait de son lait amer les atrocités qui se commettaient en son sein. » (p. 23) 

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