Lu
aussi dans Le dernier souffle est le plus
lourd de Claude Fleury (Montréal
: Éditions Druide, 2023)
« Dans la pièce désertée, les draps, repoussés par le personnel infirmier sans doute, donnaient à voir un patient à moitié nu, inerte, une expression de stupeur imprimée sur le visage. On lui avait fermé les yeux, Dieu merci ; le médecin préférait éviter le regard absent de ceux qui viennent de trépasser. On y cherche en vain chaque fois un reste de vie et on n'y trouve que deux orbites fixes qui ont l'air de vous demander pourquoi vous n'avez rien pu faire. » (p. 131)
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