Une bibliothèque pour attirer l’attention (1)

Lu dans Les jeux de l’amour et de la mort (Fred Vargas. – Paris : Éditions du Masque, 2012).

« Une bibliothèque couvrait un mur entier de la grande salle et Tom se sentit provisoirement sauvé. Il pouvait tout faire du moment qu’il y avait des livres. Il pouvait les considérer, les attraper, les feuilleter, même essayer de les lire. Avec un peu de gravité et de curiosité brutale, il était probable qu’il attirerait facilement l’attention sur lui. Surtout qu’il avait la chance d’être tellement grand. Tom fit la moue et la vulgarité du procédé lui donna un peu de honte. Il tâcherait pour l’oublier d’y mettre le plus de sincérité possible. Est-ce que ce n’était pas vraiment intéressant de savoir ce que Gaylor pouvait bien lire ? » (pp. 33-34)

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