Lu dans Sans terre (Marie-Ève Sévigny. Montréal :
Héliotrope noir, 2016) :
« Les mains dans les poches, sans égard aux
passants qui interrogeaient du regard ce policier en uniforme fasciné par une
vitrine remplie de livres, je considérais ces objets quelconques qui ne m’avaient
jusqu’alors jamais intéressé, mais dont les couvertures, pâles pour la plupart,
me lavaient l’esprit de mes images infernales. Derrière la devanture, on
pouvait distinguer sur les tables, les présentoirs et les rayons des
bibliothèques l’ordre impassible de livres innombrables, que les libraires
rangeaient tranquillement. » (p. 38)
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